Études de médecine : les inscriptions pour le premier examen d’entrée sont ouvertes

Illustration picture shows a protest of medical students at the cabinet of the Health Minister, Thursday 30 March 2017 in Brussels. The students are claiming lack of funds to handle the 'double cohorte' of two generations of students looking for internships at the same time, due to the shortened educational program. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ
Illustration picture shows a protest of medical students at the cabinet of the Health Minister, Thursday 30 March 2017 in Brussels. The students are claiming lack of funds to handle the ‘double cohorte’ of two generations of students looking for internships at the same time, due to the shortened educational program. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ

Les jeunes qui désirent entamer en septembre prochain des études des médecine ou dentisterie peuvent dès ce mercredi s’inscrire à l’examen d’entrée désormais obligatoire pour ces filières. Les inscriptions, qui se font exclusivement via le site de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), seront ouvertes jusqu’au 1er août. L’épreuve se tiendra, elle, le vendredi 8 septembre prochain à Brussels Expo.

L’obligation d’inscription vaut pour tous les étudiants qui souhaitent s’engager en 1er bachelier de médecine ou dentisterie, filière organisée par l’UCL, l’ULB, l’ULg, l’UNamur et l’UMons. Les étudiants actuellement en 1er bachelier de médecine/dentisterie qui, à l’issue de leur première année, ne recevront pas l’attestation pour la poursuite de leurs études devront également présenter cet examen d’entrée. L’inscription est conditionnée au versement bancaire de 30 euros, somme qui sera remboursée après participation effective à l’épreuve.

L’ARES attend entre 3.000 et 5.000 candidats à cette épreuve qui se tiendra de 9h30 et 17h00. Les participants seront appelés à répondre par écrit à 8 séries de questions à choix multiples portant chacune sur l’une des huit matières évaluées et réparties en deux catégories: à savoir la “connaissance et compréhension des matières scientifiques”, d’une part, et la “communication et analyse critique de l’information”, d’autre part.

Les candidats qui auront obtenu une moyenne d’au moins 10/20 pour chacune des deux parties et un minimum de 8/20 pour chacune des huit matières seront considérés comme ayant réussi l’examen d’entrée. L’an dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, estimait que seuls 10% des candidats environ devraient réussir cette épreuve de sélection.

L’instauration de cet examen d’entrée fait suite à l’ultimatum adressé en septembre dernier par la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block, de voir la Fédération Wallonie-Bruxelles respecter le contingentement fédéral de praticiens. Sans examen d’entrée, Mme De Block menaçait de ne plus délivrer d’attestation Inami aux nouveaux médecins francophones. La Flandre applique un examen d’entrée aux études de médecine depuis vingt ans déjà, moment où fut décidé de contingenter le nombre de praticiens en Belgique. (avec Belga, photo Belga/Laurie Dieffembacq)