Etterbeek : les habitants se sentent majoritairement en sécurité en journée, moins la nuit

ATTENTION EDITORS - SMARTPHONE PICTURE Police pictured during a reconstruction in a safehouse in the 'Kazernelaan-avenue des Casernes' in Etterbeek, Brussels, where terrorists Osama Krayem and Khalid El Bakraoui stayed before the attack in the Maelbeek - Maalbeek subway station on 22 March, Friday 17 June 2016. On Tuesday 22 March, two bombs exploded in the departure hall of Brussels Airport and another one in the Maelbeek - Maalbeek subway station, leaving 31 people dead and 250 injured. ISIL (Islamic State of Iraq and the Levant - Daesh - ISIS) claimed responsibility for the attacks. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ

La commune d’Etterbeek a mené une enquête auprès de sa population afin de connaître les problématiques d’insécurité qui préoccupent les citoyens. L’enquête, réalisée en collaboration avec le Groupe d’études sur les politiques de sécurité (GEPS) de l’Université Catholique de Louvain (UCL), a été envoyée à 3.000 personnes et 663 d’entre elles ont répondu.

L’étude avait ainsi pour objectif de palier le manque d’informations sur le sentiment d’insécurité et récolter des données sur les craintes des Etterbeekois, les problématiques de sécurité auxquels ils sont confrontés et les faits délictueux dont ils ont été victimes.

Les résultats montrent ainsi que les Etterbeekois se déclarent en général en sécurité dans leur quartier, expliquant “ne pas craindre d’y être agressés ni verbalement ni physiquement”. S’ils sont 96% à se sentir en sécurité dans leur quartier en journée, ils ne sont plus que 87% la nuit. Ce qui reste toutefois une nette majorité. Selon la commune, l’étude montre également qu’un tiers des répondants a “peur en sortant de chez lui”, suite aux craintes concernant des attentats dans la région.

Le quartier de la Chasse est perçu par les habitants d’Etterbeek comme “le plus insécurisé” : 8,6% des personnes interrogées expliquent ainsi craindre un agression verbale en journée, et 5,7% en soirée. 3,1% des répondants craignent également d’être agressés physiquement durant la nuit.

Plus de 76% des répondants expliquent également qu’ils n’ont ni porté plainte à la police, ni fait parvenir une réclamation aux services communaux. Alors que 79% estiment avoir été “victimes de nuisances ou d’incivilités”. Toutefois, les habitants d’Etterbeek n’ont pas forcément connaissance des services existant pour les épauler face à ces nuisances et incivilités. Quatre personnes sur dix confient ne pas connaître les politiques de lutte contre les incivilités et nuisances mises en place par Etterbeek. Et près de la moitié des répondants ne connaissent pas leur agent de quartier.

La commune compte donc utiliser cette étude pour visualiser comment mener de nouvelles actions en vue d’améliorer le sentiment de sécurité des citoyens d’Etterbeek. Le bourgmestre Vincent De Wolf (MR) et son collège ont du pain sur la planche. (Gr.I., photo Belga/Laurie Dieffembacq)