Carlo Di Antonio l’affirme : “Lutgen et Chastel travaillent au changement d’alliances à Bruxelles”

Walloon Minister of Environment, Animal Welfare, Spatial Planning, Airports and Mobility Carlo Di Antonio arrives for a meeting of the Walloon government at the Elysette, in Jambes, Namur, Thursday 29 June 2017. BELGA PHOTO BRUNO FAHY

Le ministre wallon de l’Environnement, de la Mobilité et du Bien-être animal Carlo Di Antonio (cdH) affirme dans un entretien accordé au quotidien Le Soir que les discussions concernant la formation d’une nouvelle majorité en Région bruxelloise et à la Fédération Wallonie-Bruxelles ne sont pas terminées. Car si le MR et le cdH ont pu sceller un accord à deux en Wallonie, présentant le nouveau gouvernement wallon autour de Willy Borsus (MR) fin juillet, la situation est plus compliquée à Bruxelles et en Fédération, où les deux partis doivent absolument s’allier avec un troisième groupe afin de s’assurer une majorité nécessaire.

Nous voulons marquer le coup aux trois niveaux de pouvoir, la Wallonie, Bruxelles et la Fédération Wallonie Bruxelles. Bon, si dans un mois ça ne se dessine pas, il faudra peut-être envisager d’autres options, mais ce n’est pas notre idée”, explique Carlo Di Antonio, qui ajoute que “toute l’énergie des présidents du cdH et du MR (NDLR : Benoît Lutgen et Olivier Chastel) doit se concentrer là-dessus : trouver une solution politique et faire basculer les choses là aussi”.

L’homme s’étonne également de l’attitude de DéFI et de son président Olivier Maingain, actuel partenaire de la majorité bruxelloise avec le PS et le cdH mais aussi potentiel partenaire d’une future majorité imaginée par le MR et le cdH. “En toute logique, Défi doit accepter à un moment donné de prendre ses responsabilités. La clé est à Bruxelles, la Fédération suivra, continue le ministre, qui se dit “déçu” de la décision d’Ecolo de ne pas rejoindre ces négociations. Il ajoute que les contacts vont s’intensifier entre le cdH, le MR et DéFI en vue d’une future majorité.

Olivier Maingain, pour sa part, avait confié fin juillet qu’il souhaitait reprendre la main sur les négociations en Fédération Wallonie-Bruxelles d’ici la mi-août.

(Gr.I., photo Belga/Bruno Fahy)