Bruxelles : un utilisateur sur huit de voitures en libre service via le free floating a vendu son auto

The logo of zipcar pictured at the launch of Zipcar, a car sharing in free-floating in Brussels, Wednesday 14 September 2016. BELGA PHOTO THIERRY ROGE

Le recours à des voitures partagées via le dispositif du “free floating”, possible dans la capitale depuis un an et qui n’impose pas de ramener le véhicule à un point fixe, a jusqu’à présent incité un conducteur sur huit à vendre son propre véhicule et un sur cinq à renoncer à l’achat d’un nouveau, ressort-il d’une réponse du ministre bruxellois du transport Pascal Smet (sp.a) à une question posée par le député CD&V Paul Delva.

Depuis un an, il est possible à Bruxelles, de rechercher, via une application, une voiture partagée dans les environs de l’endroit où l’on se trouve et de la ranger, après usage sur un emplacement de son choix, ailleurs dans la ville. Ce système est différent de celui proposé par Cambio qui impose le retour du véhicule à sa station de départ. Il connaît une progression tant au niveau de l’offre que de la demande.

Au-delà des premiers chiffres avancés par Pascal Smert, la VUB procédera au début de l’année prochaine à une évaluation en profondeur du dispositif. Paul Delva s’est par ailleurs félicité de l’intention du ministre Smet d’étendre au free floating l’octroi de la prime Bruxell’air, jusqu’ici réservée aux Bruxellois qui se séparent de leur voiture sous forme d’un abonnement gratuit d’un an à Cambio. (Belga, photo Belga/Thierry Roge)