World League hockey (d) – Niels Thijssen veut que ses joueuses "apprennent le culte de la victoire"

En s’inclinant 4-1 aux shoot-outs (1-1 au terme du temps réglementaire), la Belgique a terminé à la 8e place de son tournoi bruxellois comptant comme l’une des deux demi-finales de World League féminine, dans les installations de La Rasante à Woluwe-Saint-Lambert. Un résultat qui devrait permettre aux Red Panthers de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde de 2018 mais qui reste mitigé pour Niels Thijssen, le sélectionneur fédéral. “Nous avons connu de super moments lors de la phase de poules en rivalisant avec des équipes du top mondial comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande”, a expliqué le coach néerlandais en rédigeant un premier bilan du comportement de son équipe durant le tournoi. “On peut être satisfait de notre tournoi jusqu’en quarts de finale et puis après nous avons fait marche arrière. C’est l’un des grands enseignements de ces dix jours de compétition. Il est très important de rester mentalement prêt pour aborder les derniers matches, qui sont les plus importants pour le classement final. Il faut pouvoir se battre jusqu’à la fin. Si nous voulons évoluer au classement mondial, il faut que nos filles apprennent ce culte de la victoire, vouloir gagner même contre des nations du même calibre que nous.”

Sortie du top 4 du tournoi aux shoot-outs 3-2 par la Corée du Sud et 4-1 par l’Espagne ce dimanche, les Belges sont toujours en attente de réussite dans cet exercice spécifique. “Chaque nation travaille de manière différente, mais c’est vrai que nos joueuses manquent de vitesse et d’esprit de décision dans ces duels. Nous devons en discuter, mais vu l’importance que revêt cet exercice il serait par exemple bon de l’introduire dans le championnat régulier de clubs ou du moins trouver un système pour y habituer les filles”, a conclu Thijssen.