Wimbledon – Andy Murray sacré pour la deuxième fois sur le gazon de Wimbledon

6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (7/2) ! Andy Murray (ATP 2), 29 ans, qui depuis 2013, rêvait de revivre le bonheur unique pour un Britannique, de s’imposer sur le Centre Court de l’All England Club en finale du Tournoi de Wimbledon, n’aura dû attendre que trois ans pour le réaliser. Comme il y a un mois jour pour jour ou presque sur l’herbe du Queens, il a en effet dominé le Canadien Milos Raonic (ATP 7) mais cette fois dans le plus convoité de tous les tournois de tennis. Et cela en moins de trois heures puisque seulement 167 minutes se sont écoulées entre la première balle servie par le Canadien, et la dernière (un revers dans le filet) de cette partie qui ne restera pas dans les annales comme inoubliable…
L’Ecossais, premier Britannique à triompher sur le gazon londonien depuis Fred Perry en 1936, se console ainsi de ses échecs contre le Serbe Novak Djokovic (ATP 1) en finale des deux précédentes manches du Grand Chelem à Melbourne et Roland-Garros.
Mais malgré son succès à l’US Open en 2012, son bilan de trois titres en onze finales reste quand même négatif.
Ce n’est par ailleurs peut-être que partie remise pour Raonic, le tombeur de David Goffin (ATP 11) en huitièmes après avoir été mené deux sets à rien. Le Canadien, qui disputait la première finale d’un “majeur” de sa carrière, n’a en effet que 25 ans.
Mais il aura quand même dû prendre note qu’écarter Roger Federer en demis et ne pas devoir se mesurer à Djokovic en finale, ne suffit pas pour repartir avec le précieux trophée sous le bras.
Un seul break a trois partout a permis à Murray d’empocher le premier set en 42 minutes.
Le second fut plus long (1h07) et pour cause, puisque le Canadien ne céda plus son service. Mais il n’a pas pesé lourd dans le tie-break (6-1 puis 7-3).
Raonic qui avait sûrement encore en tête son match contre Goffin, n’allait cependant pas pouvoir réécrire le scénario de la remontée fantastique contre Murray. Mais à nouveau il s’accrocha jusqu’au jeu décisif du troisième set où à nouveau il flancha (5-0 puis 7-2).
Deuxième sacre sur le gazon sacré de Wimbledon en quatre éditions donc, pour Murray, évincé par Grigor Dimitrov en quarts en 2014, et en demis par Federer en 2015.