Visite du ministre Reynders en Australie – Campagne belge pour le Conseil de sécurité en Australie, Nouvelle-Zélande et Fidji

Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a entamé mercredi une visite en Australie dans le cadre de la candidature belge pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Il y a rencontré son homologue australienne, Julie Bishop. La visite se prolongera ensuite à Fidji et en Nouvelle-Zélande. “La visite se place sous l’angle de la candidature de la Belgique pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2019 et 2020”, a expliqué le ministre à Belga.
“Nous essayons d’avoir des contacts non seulement à Bruxelles avec l’ensemble de mes collègues, mais aussi de nous rendre dans un certain nombre de pays”. Le ministre se déplacera ensuite la semaine prochaine en Nouvelle-Zélande et dans les îles Fidji. C’est la première fois qu’une délégation ministérielle belge se rendra dans ces îles. “Il s’agit de montrer dans l’ensemble de la région, non seulement en Australie et Nouvelle-Zélande mais aussi dans les îles du Pacifique, l’intérêt de la candidature belge pour le Conseil de sécurité, et de renforcer les relations bilatérales”.
Mercredi, le ministre a rencontré lors d’un déjeuner de travail Julie Bishop, la ministre australienne des Affaires étrangères avec laquelle il a abordé la campagne belge. D’autres rencontres bilatérales sont prévues, entre autres, le 3 janvier à Fidji et le 6 janvier en Nouvelle-Zélande.
La Belgique défend le slogan “Bâtir le consensus, agir pour la paix” durant cette campagne en vue des élections en 2018. Deux sièges sont à attribuer pour l’Europe de l’Ouest pour lesquels Israël et l’Allemagne se sont aussi déclarés candidats.
La Belgique est un des membres fondateurs des Nations Unies, et Paul Henri Spaak a été le premier président en 1946 de l’Assemblée générale. Le pays a déjà siégé au Conseil de sécurité en 1947-48, 1955-56, 1971-72, 1991-92 et 2007-2008. Russie, France, Royaume-Uni, Etats-Unis et Chine sont les membres permanents du Conseil de sécurité et détiennent un droit de veto.