USA: une ancienne journaliste de télévision accuse Bill Clinton d'attouchements en 1980

Une ancienne journaliste de télévision a accusé Bill Clinton d’attouchements sexuels en 1980 dans l’Arkansas, lorsqu’il était gouverneur, dans un témoignage vidéo publié mercredi par le site pro-Trump Breitbart.com, à quelques heures du dernier débat entre Hillary Clinton et Donald Trump. Leslie Millwee, qui se faisait appeler Leslie Derrick, accuse Bill Clinton, qu’elle dit avoir interviewé environ 20 fois à l’époque, de l’avoir touchée trois fois dans une salle de montage de la chaîne où elle travaillait dans l’Arkansas

“J’étais assise sur une chaise, il est arrivé derrière moi et a commencé à frotter mes épaules et à faire descendre ses mains vers mes seins. J’étais stupéfaite, paralysée. Je lui ai demandé d’arrêter, il a ri”, a expliqué Mme Millwee à Breitbart.

Lors de la deuxième et de la troisième fois, selon elle, Bill Clinton aurait frotté son sexe contre elle, bien qu’elle lui ait demandé d’arrêter.

Elle a aussi déclaré que Bill Clinton était venu à son domicile pour la voir. Leslie Millwee a dit à Breitbart qu’elle avait hésité à se manifester durant le scandale Monica Lewinsky en 1998, mais qu’à l’époque elle voulait protéger ses enfants, très jeunes.

“Les médias n’ont toujours pas demandé des comptes aux Clinton pour leur comportement, et si cela affecte les médias et l’élection, très bien”, a ajouté Leslie Millwee. “Je suis sûre que je ne suis pas la seule femme à avoir subi ce genre de choses de la part de Bill Clinton”.

Dans un livre publié en 2011, selon Breitbart, cette femme avait raconté une version différente de son histoire, évoquant seulement le fait que Bill Clinton lui ait touché l’épaule.

“Je ne serais pas surpris que Donald Trump cite ces informations ce soir ou dans les prochains jours, nous nous attendons à ce qu’il fasse tout et n’importe quoi dans les derniers jours”, a réagi Brian Fallon, porte-parole d’Hillary Clinton, sur MSNBC.

Le site d’informations conservateur Breitbart.com est très favorable à Donald Trump, qui a recruté son patron Steve Bannon en août pour devenir le directeur général de son équipe de campagne.