Un tiers des utilisateurs de Tinder a déjà eu une aventure sexuelle grâce à l'application

La moitié des utilisateurs de Tinder a déjà eu un rendez-vous grâce à l’application et 27% d’entre eux sont parvenus à construire une relation sérieuse. Un tiers a eu une aventure sexuelle tandis que 23% ont eu un “coup d’un soir”, indique une recherche publiée dans le magazine mensuel de la KU Leuven par Elisabeth Timmermans, doctorante en sciences de la communication. Lancée en 2012, l’application Tinder fait défiler des profils d’utilisateurs sur plusieurs critères, dont le sexe et la position géographique. L’utilisateur doit alors indiquer s’il les apprécie ou non. Lorsque l’attraction est réciproque, les deux utilisateurs sont mis en relation et peuvent échanger des messages.

Les rendez-vous débouchent souvent sur une expérience sexuelle plutôt que sur une vraie relation, indique Elisabeth Timmermans. Le nombre élevé de “coups d’un soir” est dû au fait que lors de la première rencontre, les utilisateurs se connaissent déjà. Ce qui n’est pas le cas dans des rendez-vous à l’aveugle par exemple.

“Les utilisateurs savent qu’il y a un intérêt mutuel, ce qui peut facilement amener à avoir une relation sexuelle avec l’autre, même si cela ne débouche pas sur une relation”, ajoute la doctorante.

Seuls quelques interrogés ont indiqué qu’ils utilisaient l’application uniquement parce qu’ils recherchaient des “coups d’un soir”. Une tendance observée surtout chez les hommes, intéressés par une “stimulation de leur égo”. L’amusement, la curiosité et la recherche d’un partenaire sont également des critères recherchés.

Les célibataires qui utilisent Tinder sont plus extravertis que les autres et plus ouverts à de nouvelles expériences, indique la recherche. Celle-ci précise également que la plupart des membres de l’application ont entre 18 et 29 ans et que le nombre d’utilisateurs diminue avec l’âge. Autre constat, 12% d’entre eux ont déjà une relation. “Ils n’osent pas sortir de leur relation récente et considèrent Tinder comme un filet de sécurité”, conclut Elisabeth Timmermans.

Près de 3.000 utilisateurs ont été interrogés dans le cadre de cette recherche.