Un robot pour entraîner les Diables Rouges d'ici la Coupe du monde 2018?

La société de logiciels gantoise “In The Pocket” a proposé comme candidat au poste de sélectionneur national… un robot! Telle intelligence artificielle est capable d’exécuter des tâches en toute autonomie, normalement réalisées par des êtres humains. “C’est techniquement tout à fait faisable de développer un système, sur la base de données, qui puisse donner des recommandations quant au recrutement, à l’entraînement, à la préparation et à la tactique”, explique le directeur général de l’entreprise, Jeroen Lemaire, dans un communiqué. La société informatique entend alimenter son système de toutes sortes de sources, comme par exemple des observations bluetooth et vidéos, des accéléromètres, des électrocardiographes et des senseurs biométriques sur appareils connectés. “Au lieu de faire reposer le futur des Diables Rouges sur l’instinct de leur prochain entraîneur, nous devons exploiter le potentiel des technologies digitales”, explique le CEO Lemaire.

“Ce dont les joueurs ont besoin sur le terrain, ce n’est pas l’opinion d’un homme, mais bien la puissance des données.” Les données seules ne suffisent cependant pas. “L’analyse de toutes ces données et la création de résultats significatifs sont du ressort du scientifique de données, qui devra les décrypter, ensemble avec les entraîneurs”, souligne Lemaire.

“Ces résultats doivent ensuite être présentés sous une forme intuitive aux personnes concernées: joueurs, analystes, coaches, personnel médical, personnel technique, etc.” L’entreprise gantoise espère pouvoir sortir cette technologie sur le marché avant le début des éliminatoires pour la Coupe du monde, au printemps 2018. L’Union royale belge des Sociétés de Football-Association (URBSFA) doit encore étudier la candidature de ce robot mais souligne qu’elle a déjà travaillé avec des données d’activité.