Un nouveau plan de gestion de Télé MB prévoit de doubler la quote-part des communes

Le conseil d’administration et les syndicats de la chaîne locale Télé Mons-Borinage (Télé MB) sont tombés d’accord mercredi sur un nouveau plan de gestion. Ce plan implique une plus grande quote-part des 13 communes couvertes par la chaîne. On n’évoque plus de licenciements secs chez Télé MB. L’accord intervenu mercredi entre les syndicats et le conseil d’administration propose une série de mesures d’économies dans lesquelles, selon la DH, la chaîne s’engage à se serrer la ceinture à hauteur de 380.000 euros annuels.
L’accord sur les économies à réaliser porte, entre autres, sur une mise à la prépension de 3,5 ETP, le non-recours au recrutement externe d’un nouveau rédacteur en chef, le gel du barème salarial pendant un an, la diminution de 50% de la valeur des chèques-repas et la suppression des leasings.
“Nous voulons également demander une dérogation au ministre de l’Emploi pour que les points APE des prépensionnables puissent être redistribués aux travailleurs sur fonds propres”, a indiqué Patrick Salvi du Setca.
Le plan de gestion prévoit par ailleurs une augmentation de la quote-part annuelle par habitant versée par les 13 communes couvertes, de 1,25 euro actuellement à 2,5 euros. Ces dernières doivent toutefois encore se prononcer sur la question.
Du côté du Setca, on se dit satisfait. “Nous avons fait l’effort demandé”, estime Patrick Salvi. “Les charges vont donc être diminuées et il n’y aura pas de licenciements secs. La dotation communale revue à la hausse, qui doit encore être acceptée, est clairement nécessaire pour refinancer la chaîne et que les solutions envisagées soient productives sur le long terme.”
Un audit, dont les conclusions avaient été annoncées fin octobre par la direction de Télé MB, avait mis en lumière les difficultés financières graves de la chaîne locale, soit une dette de 600.000 euros et un déficit structurel annuel de 150 à 200.000 euros. Un plan de licenciements touchant 6,5 ETP avait été avancé et avait catalysé la grogne sociale début décembre.