Un manque à gagner de 2,4 milliards pour l'économie belge après les attentats

La fédération des entreprises belges (FEB) a calculé que les attentats de Paris et de Bruxelles ont coûté 2,4 milliards d’euros à l’économie belge, selon une étude relayée samedi par Le Soir, L’Echo De Tijd et Het Laatste Nieuws. Un an après les attentats de Paris et huit mois après ceux de Bruxelles, la FEB s’est appuyée sur les données relatives aux quatre secteurs les plus directement touchés – horeca, commerces, événementiel, transport aérien – pour chiffrer l’impact de ces évènements sur l’éconmie belge. Il en ressort un “manque à gagner” direct de 2,4 milliards d’euros entre le 15 novembre 2015 et le 15 novembre 2016, soit 0,57 % de croissance en moins pour le pays. “Même si l’on ne peut pas envisager ces données de manière hermétique, cela veut dire que la Belgique aurait dû connaître une croissance
de 2%, un taux dans la moyenne des pays de l’Union. Au lieu des 1,3 à 1,4 % qui s’annoncent”, estime l’administrateur délégué, Pieter Timmermans.
“Dans le débat autour de la croissance belge, jugée inférieure aux autres pays européens, l’on semble avoir oublié cette dimension importante. Même notre gouvernement invoque peu cet argument. Il est pourtant non négligeable.”
Depuis fin septembre, les professionnels font toutefois échos d’une reprise de l’activité, observe toutefois la FEB.