Un Grand prix de Formule-E à Bruxelles: il y a de plus en plus de plomb dans l'électricité

La tenue d’un Grand Prix de Formule-E le 1er juillet à Bruxelles, selon une date encore annoncée récemment du côté des organisateurs a du plomb dans l’aile, est-il ressorti de propos tenus lundi soir par le Premier échevin de la Ville de Bruxelles, en charge des Sports, Alain Courtois (MR), devant le conseil communal. “Lorsque les organisateurs se sont présentés une première fois à nous, nous n’étions pas fondamentalement opposés à l’idée d’organiser un tel Grand prix à Bruxelles. Nous avons même envoyé quelqu’un à Londres pour nous faire une idée plus précise de l’organisation d’un tel événement. Londres n’a pas dû payer un franc car l’événement était financé par un partenaire privé”, a commencé par dire le Premier échevin, interpellé par Hamza Fassi-Fihri (cdH) et Johan Van den Driessche (N-VA).
Mais ensuite, le collège a dit non “dans les circonstances présentes”, face aux demandes des organisateurs: un asphaltage de la zone utilisée à titre de circuit à concurrence d’1,250 million d’euros; une accessibilité aux Palais des Expositions “à des conditions avantageuses”; et un engagement sur trois ans, a ajouté Alain Courtois.
Selon lui, les organisateurs ont par ailleurs d’emblée fait valoir qu’ils disposaient de l’accord de la Région pour organiser un tel événement dans la capitale, “mais lorsque nous avons posé la question au ministre compétent, celui-ci nous a dit ne pas avoir été consulté”.
“Nous ne sommes pas contraires, mais c’est donc intenable dans les circonstances actuelles. L’organisateur ne peut assumer les frais d’une telle compétition à Bruxelles pour le moment. Nous avons décidé de ne pas les assumer”, a encore dit Alain Courtois.