Un Eldoradôme proposera 7 spectacles belges, français et burkinabés au festival d'Avignon

L’Ancre (Charleroi), le théâtre de Poche (Bruxelles) et la compagnie Les Mélangeurs (France), ont présenté mercredi en fin de matinée à Bruxelles l’Eldoradôme, qui accueillera du 8 au 28 juillet, dans la cour du Collège de la Salle, une programmation belge, française et burkinabé pour le Festival Off d’Avignon. Le dôme fait 16 mètres de diamètre. Il est équipé de 100 places assises et d’un plateau de 8 mètres sur 6. Il est entouré d’espaces d’accueil pour faciliter les rendez-vous professionnels et de lieux d’animations et de rencontres entre les artistes et le public.

L’objectif est réinstaller le dôme au minimum pour les 3 prochains festivals. Ce projet vise à permettre à des artistes d’accéder à une visibilité à Avignon. Olivier Blin, directeur du théâtre de Poche, décrit sa collaboration avec l’Ancre comme “une rêverie commune” : “Ce sont des équipes qui se font confiance et qui gravent déjà leurs initiales entrelacées dans des cœurs sur les tables avignonnaises”.

Le budget total est de 87.000 euros, répartis à hauteur de 25.000 euros sur les compagnies, 24.000 euros sur l’Ancre, 24.000 euros sur le théâtre de Poche, 4.000 euros sur la Compagnie Les Mélangeurs et 10.000 euros sur la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L’Eldoradôme présentera 7 spectacles en juillet. “Morgane en concert” est une création musicale jeune public avec la chanteuse-clarinettiste Morgane Raoux et trois musiciens issus du classique et du jazz. Eno Krojanker et Hervé Piron explorent par l’autodérision le rapport à l’autre dans “C’est toujours un peu dangereux de s’attacher à qui que ce soit”. “La Route du Levant” propose un huis clos oppressant pour tenter de comprendre la radicalisation religieuse violente.

Dans “On the Road”, Roda Fawaz revient avec humour sur son histoire personnelle. D’origine libanaise, il est né au Maroc, a grandi en Guinée, a la nationalité belge et prétend ressembler à un Italien. Il y aura encore “La Convivialité” autour de la langue française avec Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, “Les Kïschs” où Laurent Clairet et Jérôme Cury (compagnie Les Mélangeurs) présentent une machine scientifique improbable et “Sank (ou la patience des morts)” qui revient sur les combats de Thomas Sankara, père de la révolution burkinabé.