UE: accord de principe sur la simplification des étiquettes-énergie

Les étiquettes-énergie affichées sur les appareils ménagers vont bénéficier d’un toilettage pour être plus lisibles, après un accord de principe trouvé entre les États membres et le Parlement européen, a annoncé mardi soir la Commission européenne. Les négociateurs des deux co-législateurs européens se sont accordés sur une révision des règles régissant l’étiquetage de l’efficacité énergétique des appareils ménagers, qui permet de comparer la consommation d’énergie de différents produits, explique l’exécutif européen dans un communiqué.
Actuellement, la notation s’échelonne de “A+++” à “G”, ce qui pouvait induire de la confusion chez le consommateur qui ne perçoit pas nécessairement que la différence est par exemple aussi grande entre des produits de catégorie A et A+ qu’entre A et B.
Le rafraîchissement doit permettre un retour à une stricte classification de A à G.
Le classement avait été mis en place au début des années 1990, et son efficacité compromise avec le progrès technologique.
La Commission, qui avait soumis au Parlement et au Conseil de l’UE (qui regroupe les États membres) un projet de révision en juillet 2015, s’est félicitée d’un accord “qui donne plus de pouvoir aux consommateurs”.
“Les innovations technologiques permettent aux citoyens européens de profiter des produits les plus avancés sur le marché; il était donc grand temps de mettre à jour la gamme des étiquettes”, a souligné le vice-président de la Commission en charge de l’Union de l’Énergie, Maros Sefcovic, cité dans le communiqué.
Son collègue en charge de l’Action pour le Climat Miguel Arias Canete a souligné de son côté que la révision de l’étiquetage, couplée au développement de l’éco-conception (prendre en compte l’impact sur l’environnement dans la création d’un produit), peut permettre à un ménage européen d’économiser 500 euros par an, ou encore d’économiser la consommation annuelle d’énergie de l’Italie et des pays baltes combinés.
L’accord politique trouvé mardi doit encore être confirmé par un vote des 28 États membres d’une part, et des députés européens d’autre part.