Tueries du Brabant: Jambon pense qu'il est trop facile d'établir un lien avec le travail de la police actuelle

L’affaire des Tueurs du Brabant ne peut être liée avec la police d’aujourd’hui, a indiqué le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA). “Je comprends qu’il y ait des questions qui se posent. Et la société – avant tout les victimes (des Tueries, NDLR) et leurs proches – est en droit d’obtenir des réponses. Mais établir des liens avec la manière de fonctionner de la police actuellement, je trouve cela un peu facile”, a déclaré le ministre lundi matin au micro de Radio 1. Un ancien gendarme, membre de l’unité spéciale Diane, aurait admis peu avant sa mort qu’il était le “Géant” de la bande des Tueurs du Brabant.

Compétent pour la police, le ministre Jambon estime que la comparaison avec les forces de l’ordre d’aujourd’hui n’a pas lieu d’être. “La gendarmerie n’existe plus depuis 1999-2000. Elle a été intégrée dans une seule police et il règne aujourd’hui une culture tout à fait différente de celle qui dominait à l’époque au sein de la gendarmerie”, a ajouté le ministre. “Je vois peu de liens avec le travail actuel de la police.”

M. Jambon ne s’exprime pas sur l’enquête qui continue. Il reconnaît que le résultat des recherches sera important, pour les victimes notamment, pour lesquelles une blessure se rouvre à chaque fois. “J’espère qu’on pourra enfin mettre ça derrière nous”, a commenté Jan Jambon.