Toujours pas de fumée blanche au sujet des métiers pénibles

Syndicats et employeurs n’ont toujours pas réussi mardi à dégager un compromis au sein du Comité national des pensions sur une définition claire d’un métier pénible. Une nouvelle tentative de boucler un accord est prévue ce jeudi, a-t-on appris de sources proches des négociateurs. Les partenaires sociaux négocient depuis des mois sur cette question. Les travailleurs concernés pourraient bénéficier d’un départ anticipé à la retraite. L’objectif des partenaires sociaux est de pouvoir formuler un avis commun avant les vacances parlementaires au ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine.
Une réunion ce mardi a toutefois provisoirement échoué à déboucher sur un compromis. “Les positions sont encore éloignées les unes des autres”, résume-t-on de source proche des négociateurs.
Les syndicats veulent que des critères collectifs soient utilisés pour déterminer qui occupe un métier pénible, comme par exemple le travail de nuit. Les employeurs sont quant à eux demandeurs d’une approche individualisée en vertu de laquelle les travailleurs apprendraient en fin de carrière s’ils peuvent entrer en considération ou non pour une retraite anticipée, notamment sur base de critères médicaux. “Les travailleurs devraient prouver à la fin de leur carrière, façon de parler, qu’ils sont usés. Ce n’est pas possible”, déclare-t-on de source syndicale.
La concertation se déroule “de manière très difficile”, confirme une autre source. Mais les négociateurs ont toujours l’intention de trouver un accord, ajoute-t-on.
Une nouvelle réunion est prévue ce jeudi.