Tiger Woods avait promis son come back mais fait faux bond

Le très attendu “come back” du “Tigre” est reporté: l’ancien N.1 mondial Tiger Woods qui devait faire jeudi en Californie son retour en compétition après 14 mois d’absence, s’est ravisé hier/lundi, citant un niveau de jeu “encore fragile”. Il faudra attendre encore au moins deux mois pour revoir le golfeur le plus célèbre de la planète sur des greens. Woods, dont la dernière apparition sur le circuit PGA remonte à août 2015, a renoncé à participer au Safeway Open, première épreuve de la saison 2016-17 programmée à Napa, près de San Francisco. Il avait pourtant confirmé vendredi aux organisateurs qu’il était partant, mais ses derniers parcours d’entraînement l’ont incité à revenir sur sa décision et à réviser son calendrier. Il a également renoncé à participer à l’Open de Turquie, comptant pour le circuit européen, du 3 au 6 novembre à Antalya.

“Ma santé est bonne et je me sens bien, mais mon jeu est fragile et n’est pas où il devrait être”, a-t-il expliqué. Woods prévoit maintenant de revenir en compétition lors du Hero World Challenge, compétition comptant pour le circuit PGA organisée au bénéfice de sa fondation du 2 au 4 décembre au Bahamas. L’Américain qui a passé 683 semaines en tête du classement mondial et qui est désormais 786e mondial, a admis à demi-mots que son expérience de vice-capitaine lors de la Ryder Cup 2016 remportée par les Etats-Unis, l’avait influencé et avait agi comme un révélateur, au contact des meilleurs joueurs actuels.

“J’ai passé une semaine avec l’équipe des Etats-Unis, c’était un honneur et une expérience qui m’a incité à jouer, encore plus jouer”, a-t-il remarqué. C’est peu dire que son “come back” était très attendu. Les organisateurs du Safeway Open ont dû doubler la taille de leur centre de presse pour les 106 journalistes accrédités, contre 45 seulement un an auparavant. La “Woods-mania” s’était répercutée bien sûr sur la vente des billets qui s’étaient arrachés en quelques heures. Même après une si longue absence, même si le gotha mondial a été chamboulé avec l’émergence des Américains Jordan Spieth et Dustin Johnson et de l’Australien Jason Day, Woods reste à 40 ans le joueur qui fait rêver le plus, les amateurs de golf, les dirigeants du circuit PGA, les annonceurs ou encore les diffuseurs.