Theo Francken rapproche l'attitude de Myria de celle des trafiquants d'êtres humains

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken a rapproché mardi la plainte du Centre fédéral migration Myria contre les courriers de dissuasion envoyés aux demandeurs d’asile à une attitude de trafiquants d’êtres humains. “Je partais du principe que seuls des trafiquants d’êtres humains s’opposeraient à ces courriers, mais c’était apparemment sans compter sur le Centre fédéral migration”, a affirmé Theo Francken (N-VA), qui qualifie en revanche de “correctes et indispensables” les campagnes d’information critiquées.

“Notre pays est en proie depuis le mois d’août à des réseaux de trafiquants d’êtres humains qui envoient les demandeurs d’asile vers notre pays avec de faux arguments”, ajoute le secrétaire d’Etat. “Beaucoup de demandeurs d’asile expliquent à mes services que les trafiquants leur ont fait miroiter un permis de séjour rapide, un regroupement familial, une habitation et une allocation élevée”.

A ses yeux, la longueur des procédures n’est pas un choix politique, mais “une conséquence logique et inévitable du nombre énorme de demandes d’asile”.

Theo Francken assure que ses services lui rapportent la satisfaction des demandeurs d’asile d’avoir enfin accès à une information correcte, comme le démontre à ses yeux le nombre de retours volontaires.

“Je suis pleinement confiant dans un rejet de cette plainte du Centre fédéral migration par la Commission européenne”, a ajouté le secrétaire d’Etat.

Myria critique aussi le placement en centre fermé des migrants enregistrés dans d’autres pays de l’UE, une critique également rejetée par Theo Francken, qui s’en réfère aux règles de Dublin et aux législations nationales et internationales.