Suicide du tireur qui avait blessé deux policiers en Suisse

Le tireur qui s’était enfui mardi après avoir blessé par balles deux policiers au cours d’une fusillade dans le nord-est de la Suisse s’est donné la mort alors qu’il était encerclé par les forces de l’ordre, a indiqué la police. La fusillade s’est produite mardi peu après 09H00 lors d’une perquisition à son domicile, où les autorités soupçonnaient l’existence d’une “plantation de cannabis”, dans la très petite localité de Rehetobel, située près du lac de Constance et des frontières autrichienne et allemande.
L’homme de 33 ans s’est d’abord montré coopératif en se rendant au poste de police pour recevoir le mandat de perquisition. Il a alors été fouillé et aucune arme n’a été trouvée sur lui. Il a ensuite accompagné les policiers lors de la perquisition. Les policiers n’ont pas trouvé de plantation de cannabis à son domicile mais le matériel nécessaire pour en installer une.
Lors de la perquisition, l’homme a pris par surprise les agents de police en prenant une arme à feu et en tirant sur eux. Deux policiers de 29 et 37 ans ont été blessés, le plus jeune se trouvant dans un état très critique, a expliqué la police.
L’individu a alors pris la fuite à pied. Les forces de l’ordre l’ont ensuite retrouvé, armé, près de son domicile, et ont négocié avec lui par téléphone pendant plusieurs heures.
Avant de retourner l’arme contre lui, l’homme a menacé de faire sauter des explosifs qu’il disait avoir dans son sac à dos.
L’homme portait des vêtements militaires et les enquêteurs ont retrouvé chez lui des revues sur les munitions. L’origine de son arme doit encore être déterminée par les enquêteurs. Il avait été condamné en 2003 pour avoir participé à une fusillade, a indiqué la police cantonale d’Appenzell Rhodes-Extérieures dans un communiqué.
En Suisse, les hommes qui ont effectué leur service militaire peuvent conserver leur arme à domicile, comme réservistes, un droit qui suscite parfois la polémique dans les médias, notamment lorsqu’elles sont utilisées dans des drames familiaux ou d’autres faits divers.

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03 janvier 2017 - 22h40