Sommet de Bratislava – "Bratislava peut être un déclic", selon Charles Michel

Bratislava “peut être un déclic” pour l’Union européenne, a indiqué vendredi le Premier ministre Charles Michel à l’issue du Sommet informel des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu dans la capitale slovaque. Le Sommet a évoqué l’impasse dans laquelle se trouve l’UE depuis le Brexit. “Chacun est convaincu que l’Europe reste un beau projet mais nous devons faire mieux”, a commenté M. Michel. L’Europe n’a pas réussi à sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve depuis le référendum britannique il y a trois mois. Mais “ce fut un déclic”, a assuré Charles Michel. Selon lui, la table des discussions était animée de la volonté de sortir de l’immobilisme. “Chacun était convaincu aujourd’hui de la nécessité de mieux prendre en compte la réalité des autres pays”, a-t-il dit.
Bratislava n’a pas accouché de grandes décisions. Toutefois, 108 millions d’euros ont été dégagés afin de renforcer la frontière extérieure de l’Union européenne en Bulgarie. “La Bulgarie peut devenir un point de difficulté. Nous devons tirer des leçons du passé”, a dit le Premier ministre. Selon lui, le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’Europe peut aider à désamorcer le débat explosif de l’accueil des réfugiés.
Le plan européen de répartition constitue une pierre d’achoppement. Les pays d’Europe de l’est conteste l’obligation d’accueillir des réfugiés. “Cela n’a pas été le thème central mais nous en avons parlé. Cela a été une discussion ouverte et sincère”, a conclu M. Michel.