Service communautaire: Willy Borsus réfute le caractère obligatoire

Le ministre de l’Intégration sociale Willy Borsus a insisté vendredi soir sur le caractère non-obligatoire du service communautaire décidé parallèlement à l’extension des projets individualisés (PIIS) pour tous les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale. Parmi les conditions assorties à son accomplissement, ce service ne doit pas mener obligatoirement à un travail rémunéré, insiste-t-il. La secrétaire d’État à la Lutte contre la pauvreté Elke Sleurs s’était réjouie vendredi, à l’issue du conseil des ministres, qu’un lien pouvait dorénavant être établi entre l’accomplissement d’un service communautaire et le droit au revenu d’intégration sociale. Elle a également énuméré les conditions entourant ce service communautaire, précisant notamment qu’il ne pourra s’agir que d’un service ouvrant la voie à un futur emploi rémunéré.

De son côté, Willy Borsus rappelle que “le service communautaire mis en place parallèlement à l’extension des PIIS est un outil pour aider les bénéficiaires d’un RIS à retrouver le chemin de la réinsertion sociale”. Il n’est “en aucun cas obligatoire (le bénéficiaire le décide sur base volontaire) et ne doit pas mener obligatoirement à un travail rémunéré”, a-t-il insisté. Selon le ministre MR, “c’est un des outils possibles mais il revient au bénéficiaire de choisir s’il souhaite le faire ou pas”.