"Réparer les vivants", adaptation délicate du best-seller de Maylis de Kerangal

Un jeune homme est victime d’un accident, une femme attend une greffe: dans “Réparer les vivants” avec Emmanuelle Seigner et Tahar Rahim, en salles mardi 1er novembre, Katell Quillévéré adapte avec délicatesse le roman à succès de Maylis de Kerangal sur le don d’organes. Le film s’ouvre sur le visage d’un jeune homme blond, Simon (Gabin Verdet), qui se réveille, enfourche son vélo et part retrouver deux amis pour aller surfer sur une plage de Normandie.

Quelques heures plus tard, sur le chemin du retour, ils sont terrassés par un accident de la route. Transporté dans un hôpital du Havre dans un état désespéré, Simon est rapidement déclaré en état de mort cérébrale.

Ses parents, interprétés par Emmanuelle Seigner et le rappeur Kool Shen, sont plongés dans la douleur et l’incompréhension. Comment leur fils serait-il mort, puisque son coeur bat encore ?

Face au médecin qui a pris en charge leur fils (Bouli Lanners) et à Thomas (Tahar Rahim), du centre de transplantation cardiaque, les parents de Simon vont devoir rapidement prendre une lourde décision: accepter ou non d’ouvrir le corps de leur fils et de donner ses organes.

Racontant le périple du coeur du jeune Simon jusqu’à la transplantation cardiaque, “Réparer les vivants”, qui avait été présenté à la Mostra de Venise dans une section parallèle et au Festival de Toronto, est l’adaptation du livre éponyme de Maylis de Kerangal.

Ce roman poignant avait été l’un des succès littéraires de l’année 2014 en France, avec plus de 200.000 exemplaires vendus. Il avait aussi remporté plusieurs prix, dont le Grand Prix RTL-Lire.