Réfutant un passé d'escort-girl, la femme de Trump attaque en justice

Melania Trump, la femme du candidat républicain à la Maison Blanche, a engagé jeudi des poursuites en diffamation contre deux organes de presse qui ont affirmé qu’elle avait officié comme escort-girl dans les années 1990. La plainte, déposée devant un tribunal du Maryland et consultée par l’AFP, vise la société Mail Media, qui publie le journal Daily Mail, ainsi que Webster Tarpley, qui gère un blog dans cet Etat de l’est des Etats-Unis.
Mme Trump, une ex-mannequin d’origine slovène, demande 150 millions de dollars de dommages-intérêts. “Les personnes visées (par la plainte) ont fait plusieurs déclarations concernant Mme Trump qui sont 100% fausses et qui nuisent terriblement à sa réputation personnelle et professionnelle”, a déclaré à l’AFP Charles Harder, l’avocat de la plaignante.
Ces allégations, lues par des millions de personnes aux Etats-Unis et dans le reste du monde, “sont si volontairement nuisibles, malveillantes et dommageables que les compensations doivent s’envisager à hauteur de 150 millions de dollars”, a ajouté M. Harder.
De 24 ans la cadette de Donald Trump, Melania Trump est la troisième épouse du milliardaire et la mère de leur jeune fils, Barron, qu’elle élève dans les ors de leur triplex en haut de la Trump Tower sur la Cinquième avenue à New York.
Charles Harder est notamment spécialisé dans les affaires de protection de la vie privée et de diffamation. L’avocat a récemment renforcé sa réputation en défendant l’ancien catcheur Hulk Hogan dans un dossier de violation de son intimité qui a finalement acculé à la faillite le site américain d’informations à sensation Gawker.com.