Retour du Festival mondial de folklore de Jambes-Namur pour la 57e édition

Jambes (Namur) accueillera du 18 au 21 août la 57e édition du Festival mondial de folklore de Jambes-Namur avec la présence de groupes issus de quatre continents (Amérique latine, Afrique, Asie et Europe), ont indiqué lundi les organisateurs. L’an dernier et pour la première fois, le festival n’avait pas eu lieu dans sa forme traditionnelle par manque de subsides de la Ville de Namur, qui avait octroyé son budget à l’organisation de la 53e Européade du folklore. “La déception était grande l’an passé, mais la privation de subsides n’était nullement liée au désir de se désister de cet événement, c’était le fruit d’une circonstance particulière et exceptionnelle. D’ailleurs, la Ville tient sa promesse et réitère son soutien comme cela a toujours été le cas par le passé”, a déclaré le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot.

Ainsi, après l’organisation d’une Fiesta Latina en 2016, transition nécessaire pour ne pas léser le public et les partenaires, les organisateurs ont repris la tradition du festival dans sa forme normale à l’exception du chapiteau qui ne sera pas réinstallé par faute de moyens.

Au total, huit groupes folkloriques se succéderont durant les quatre jours de festivités, parmi lesquels trois pays inédits, le Botswana, le Japon et l’Uruguay. Tous les spectacles se dérouleront à l’Espace Laloux à Jambes avec une salle permettant d’accueillir 400 personnes par spectacle.

Parmi les rendez-vous inscrits figurent une après-midi dédiée à l’intergénérationnel ainsi qu’un gala d’ouverture le samedi soir. La journée du dimanche s’ouvrira par un défilé lors de la brocante hebdomadaire, suivi d’une messe et d’un défilé dans les rues de Jambes. Cette journée se clôturera par un “Bal du monde” durant lequel improvisation et mélange de folklores sont prévus.

Lundi, des spectacles seront proposés dans diverses maisons de repos, “pour aller à la rencontre d’un public qui ne peut pas se déplacer” et se clôturera par un gala de fermeture.

L’organisation, entièrement gérée par des bénévoles, bénéficie d’une enveloppe d’environ 35.000 euros, dont 28.800 euros entièrement subsidiés par la Ville.