R. Vervoort réaffirme fermement son opposition à la fusion des zones de police

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a redit dimanche, en des termes plus fermes, son opposition à une fusion des zones de police bruxelloise, une demande remise sur la table par les députés bruxellois flamands lors de la séance du parlement régional. M. Vervoort avait alors répondu qu’un tel projet n’était pas prévu dans la réforme de l’Etat qu’il importait d’abord de mettre en oeuvre.

Interrogé au cours de l’émission “Les Décodeurs” (RTBF) il a jugé que cette demande, dictée selon lui par des considérations d’ordre communautaire, “en pleine crise”, une semaine après les attentats était “indécente”.

Le chef de file du gouvernement bruxellois a rappelé que la mise en place des six zones de police bruxelloise au début de la décennie précédente résultait déjà de mesures imposées par avance dans ce sens. Elle a permis d’augmenter la capacité d’intervention, mais elle a aussi entrainé un léger recul en termes de proximité, a-t-il dit.

M. Vervoort a estimé qu’une fusion des polices ouvrirait la porte à une fusion des communes bruxelloises à laquelle il est également opposé.