Quelque 18% des étudiants travaillent sans contrat

Quelque 18% des étudiants travaillent sans contrat, selon une étude annuelle menée auprès de 1.000 étudiants par le prestataire de service RH Randstad. Chez les étudiants mineurs, la proportion atteint même 30%. Ceci malgré les changements de législation en 2005 et 2012 pour assouplir la réglementation du travail étudiant et le renforcement de la lutte contre la fraude sociale, précise Randstad. Un étudiant sur cinq continue de travailler sans contrat alors que “les risques (courus par) les étudiants et employeurs ne se justifient pas en regard des avantages” accordés depuis les changements de législation en 2005 et 2012, affirme Randstad. Les secteurs les plus touchés par le travail étudiant en noir sont l’horeca (24%) et les loisirs (31%). Les jobistes qui n’ont pas de contrat travaillent plus souvent dans des entreprises qui comptent moins de dix salariés (26%).
Actuellement, les étudiants peuvent travailler pendant 50 jours tout au long de l’année. Toutefois, un changement de législation pourrait encore survenir, moment idéal “pour sensibiliser les étudiants et leurs employeurs aux avantages du travail étudiant et au risque du travail au noir”, indique Randstad. “Le 28 janvier 2015, une proposition de loi a été introduite à la Chambre des représentants qui vise à (…) permettre aux étudiants de travailler pendant un certain nombre d’heures (…) par an au lieu des 50 jours actuels”. L’étude de l’agence d’intérim souligne que trois étudiants sur quatre sont favorables à cet éventuel changement.

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28 juin 2016 - 04h40