Publifin – Rémunération des mandats: Maingain veut une réunion des présidents de partis francophones

Le président de DéFi, Olivier Maingain, a proposé dimanche une réunion des présidents de partis francophones pour que d’ici à l’été des mesures concrètes soient prises et traduites en textes de loi pour mettre des limites au statut pécuniaire des mandataires publics et au cumul des mandats.

Il importera ensuite de s’engager sur la voie de l’assainissement du paysage institutionnel francophone par la suppression d’intercommunales, d’organismes publics et autres institutions qui paralysent la gestion publique à Bruxelles et en Wallonie, a dit M. Maingain, présentant ses voeux au militants de sa formation réunis à Louvain-la-Neuve. “Je formule cette proposition de négociation rapide entre partis francophones pour rétablir l’honneur de la gestion publique parce que c’est la seule manière de tenter de contenir la déferlante populiste et extrémiste”, a notamment dit le président de DéFi, non sans avertir le PS, le MR et le cdH, de saisir cette balle au bond dans un délai de cinq mois. “Dans le cas contraire, nous mènerons campagne pour qu’ils soient encore plus lourdement sanctionnés par les électeurs”, a-t-il ajouté.

Olivier Maingain a répété qu’à ses yeux, le développement de la nébuleuse Publifin “sans rapport avec les missions de service public” était le résultat d’une entente concertée entre tous les partis de pouvoir en Wallonie. Il a estimé que tous les mandataires qui ont bénéficié du système mis en place à Publifin et dans ses filiales devaient démissionner ou être révoqués, au besoin par l’adoption en urgence d’un décret au parlement wallon. “Et ceux qui à la tête de Publifin ou de Nethys, tels que M. Stéphane Moreau, ont évidemment parrainé ce système d’omerta, doivent être également démissionnés. Sans sanction exemplaire, les partis de ces parvenus ne seront pas crédibles pour proposer un assainissement de la gestion publique en Wallonie”.