Procès Bernard Wesphael – Me Moureau demande au jury de tenir compte du fait que la blessure de l'accusé saignait

Le réceptionniste de l’hôtel Mondo et un ami, présent également le soir du 31 octobre 2013, ont expliqué mercredi devant la cour avoir remarqué une “petite blessure” qui saignait au poignet de Bernard Wesphael, lorsque celui-ci est venu les prévenir que sa femme s’était suicidée et qu’ils sont montés avec lui. Le réceptionniste explique avoir appelé la police, puis son manager, et être monté au sixième étage par l’ascenseur. Son ami et lui ont remarqué cette blessure quand Bernard Wesphael a appuyé sur le bouton de l’ascenseur.
“Mesdames et messieurs les jurés, lorsque vous vous retirerez pour délibérer, il vous faudra opérer un tri dans la masse d’informations reçue. Je vous demande de ne pas oublier ce témoignage, qui indique bien que la blessure de M. Wesphael saignait à 23h00, alors que, dans sa version, si Véronique Pirotton l’a griffé, ce serait autour de 21h00”, a déclaré dans un commentaire Me Moureau, avocat des parties civiles.
Bernard Wesphael a alors pris la parole. “Il n’est pas impossible que j’aie rouvert quelque peu la plaie lorsque j’ai fait un massage cardiaque de quelques minutes à mon épouse, avec ma montre” au poignet, a-t-il déclaré. L’accusé a rappelé que les policiers avaient fait “tout de suite” des photos de ses mains. “Vous verrez sur les photos que ce n’est pas si évident que ce que je viens d’entendre.”