Procès Bernard Wesphael – L'urgentiste indique "tentative d'étouffement" sur le document de décès

Appelée pour une tentative de suicide, la médecin urgentiste arrivée dans la chambre 602 de l’hôtel Mondo à Ostende, le 31 octobre 2013, pense en premier lieu à une overdose. Elle conclut finalement sur le document de décès à une “mort suspecte”, avec tentative d’étouffement. Lorsque la médecin urgentiste est arrivée sur les lieux, deux pompiers étaient occupés à tenter de réanimer la victime, a-t-elle expliqué jeudi. L’un d’eux a quitté la salle de bains tandis que l’autre est resté dans la pièce pour aider à la tentative de réanimation, par intubation notamment. Elle explique que la victime ne présentait déjà plus de pouls ni de signes de respiration spontanée. Après 20 à 25 minutes, l’urgentiste déclare le décès de la victime.
Concernant les lésions sur le corps de Véronique Pirotton, le témoin constate plusieurs hématomes, dont un sous-cutané qui n’était pas récent, ainsi que des égratignures au niveau du tibia. Elle évoque aussi une tache rouge de cinq centimètres au cou. “Vous n’avez pas constaté de lésions aux lèvres ?”, l’a interrogé Me Mayence, avocat de la défense. “Non”, répond le médecin.
L’urgentiste a d’abord pensé à une overdose, puis, confrontée à des boîtes de médicaments, remarque que peu de comprimés manquent. Sur le document de décès, elle écrit “mort suspecte” avec tentative d’étouffement.
“Vous avez estimé que les médicaments n’avaient pas pu amener à une overdose, mais on ne vous a pas montré l’intégralité des médicaments dans la chambre, n’est-ce pas ?” est intervenu Me Bauwens, conseil de Bernard Wesphael. “C’est exact”, a indiqué le témoin.

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22 septembre 2016 - 17h05