Près de 15.000 enfants participeront au projet Place aux enfants sur le thème du mouvement

L’action de sensibilisation des enfants à la citoyenneté, Place aux enfants, accueillera près de 15.000 enfants le 15 octobre prochain à l’occasion de sa 22e édition axée autour du thème du mouvement. Au total, 163 communes wallonnes et bruxelloises participent à l’opération durant laquelle les enfants partent à la rencontre d’hôtes d’un jour et d’acteurs locaux (centres culturels, services publics, particuliers…), désireux de partager de manière active leur métier, leur passion ou leurs convictions. La nouvelle édition a été présentée mercredi à Bruxelles en présence de la ministre de la Culture du gouvernement francophone bruxellois, Fadila Laanan (PS). L’opération, coordonnée par l’association des provinces wallonnes (APW), la commission communautaire française de la région de Bruxelles-Capitale (Cocof) et les provinces wallonnes, est accessible gratuitement à tous les enfants de 8 à 12 ans qui souhaitent s’y inscrire. Chaque année, elle réunit près de 15.000 enfants et 5.000 adultes. Durant cette journée, traditionnellement organisée chaque troisième samedi d’octobre, les enfants partent à la découverte de lieux qui leur sont généralement fermés.

Ils ont ainsi l’occasion d’appréhender la réalité quotidienne du monde des adultes. Les activités sont choisies en fonction du thème et de l’interactivité de l’animation. Les provinces coordonnent Place aux enfants, mais ce sont les communes qui l’organisent, selon un responsable de la province de Liège. Cette année, sur le thème du mouvement, la commune de Tubize propose aux enfants d’accéder à la salle de contrôle pour comprendre le fonctionnement d’une écluse et assister au passage d’une péniche.

A Jette, les jeunes pourront visiter le centre d’accueil pour demandeurs d’asile de la Croix-Rouge et réaliser ensuite une maquette illustrant une commune plurielle qui permettrait le bien-être de tous. Mme Laanan insiste sur la nécessité que “chaque enfant ait accès à la culture”. “Dans le contexte social que nous connaissons actuellement, la culture pour les enfants doit être replacée comme une priorité parce qu’elle permet de reconstruire du lien, du ‘faire ensemble'”.