Police fédérale: "On a investi dans du personnel et matériel supplémentaires à Zaventem"

“L’information, parue dans articule du Nieuwsblad de samedi, selon laquelle rien n’a changé à l’aéroport de Zaventem après les attentats n’est pas correcte. On a investi dans plus de personnel et plus de matériel”, explique Peter Dewaele, porte-parole de la police fédérale. “Dans son article, le journaliste qui parle des ‘agents de police’ n’a pas expliqué ce que représentent les services de police. Les informations données sur les mesures de sécurité sont (délibérément) incomplètes”, ajoute le porte-parole.

La gestion du risque à l’aéroport a été développée au lieu de l’exclusion du risque. Cela passe notamment par des mesures d’infrastructures comme des mesures de circulation routière, des limitations de vitesse, des contrôles de véhicules, par des mesures technologiques (caméras ANPR, système CCTV, appareils rayons X etc..) et par des mesures “humaines” comme des patrouilles supplémentaires, des patrouilles proactives avec des chiens-démineurs etc.

“L’important c’est que nous nous remettons toujours en question et que nous détectons les points faibles de notre politique”, explique encore le porte-parole. “A chaque attentat dans un aéroport, nous analysons si un tel attentat pourrait se produire à Zaventem et nous ajustons nos mesures si besoin. Assurer la sécurité est une mission sans fin”.

“Nous devons aussi réfléchir aux sortes de mesures que nous prenons. Chaque nouvelle mesure peut apporter un inconvénient. Ainsi lors des attentats d’Istanbul en 2016, où un contrôle d’accès était prévu, on a dénombré 42 morts. Dans la gare de Volgograd, où un même type de contrôle existait, un attentat a fait plus de 15 morts en décembre 2013. L’instauration de mesures particulières peut mener à un déplacement du risque et le danger doit en permanence être appréhendé”, précise le porte-parole.