Plus de 30.000 personnes ont participé à l'European Dog Show à Brussels Expo

Plus de 30.000 personnes se sont rendues de vendredi à dimanche à Brussels Expo pour l’exposition annuelle de chiens European Dog Show de la Fédération cynologique internationale (FCI). Le prince Laurent et la princesse Claire ont assisté avec leurs deux enfants, dimanche en fin de journée, à la finale pour l’élection du plus beau chien de l’exposition toutes races confondues. Le vainqueur est un lakeland terrier, une femelle de 6 ans prénommée Aiola Von Den Schonen Bergen. Son propriétaire, l’éleveur Friedrich Wilhelm Schoeneberg, est originaire d’Herford en Allemagne. Quelque 15.000 visiteurs se sont rendus à l’exposition pour autant de participants. Ces derniers ont inscrit 12.186 chiens. Il s’agit d’une affluence particulièrement élevée pour une exposition européenne selon Philippe Henry, secrétaire adjoint de la Société royale Saint-Hubert qui organise l’événement : “Quand vous atteignez 10.000 chiens à un championnat d’Europe, vous êtes vraiment heureux. On en avait plus de 2.000 supplémentaires”.
Environ 1.500 personnes ont regardé dimanche soir la finale entre les 10 chiens élus meilleurs de groupes. Quelque 300 chiens se sont au préalable vus décerner le titre de meilleur de race. En fin d’événement, la Belgique a transmis le drapeau de la FCI à une délégation de l’Ukraine, qui organisera à Kiev le prochain championnat européen de beauté en 2017.
Plusieurs mâtins belges ont été présentés publiquement pour la première fois depuis que la race est en reconstitution. “C’est notre patrimoine”, commente Philippe Henry. “Ce sera la quinzième race belge, ce qui est un nombre particulièrement élevé pour un petit pays comme la Belgique. Le mâtin belge avait quasiment disparu. C’est un chien de trait qui dans le temps tirait les charrettes pour distribuer par exemple le lait. Sa disparition est notamment à attribuer à l’avènement de la traction automobile. Tout comme les bouviers des Flandres et des Ardennes, ce sont des chiens qui ont payé un lourd tribu pendant les deux guerres mondiales. S’ils tiraient les charrettes de munitions, c’étaient aussi les premiers kamikazes. Ils étaient munis de ceintures de mines et on les faisait aller se coucher en dessous des véhicules ennemis pour les faire exploser”.