Pas d'accord final à Astana sur la mise en place des zones de désescalade en Syrie

Aucun accord n’a été trouvé sur la mise en place des zones de “désescalade” en Syrie à l’issue des deux jours de discussions à Astana, a annoncé mercredi l’envoyé spécial du Kremlin pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev. “Nous avons sept documents en cours de finalisation”, a déclaré M. Lavrentiev lors d’une conférence de presse, soulignant qu’ils faisaient “presque l’objet d’un accord” mais qu’il restait à toutes les parties, Russie, Iran et Turquie, “encore du travail pour les finaliser”.

Alexandre Lavrentiev n’a pas dressé la liste complète des documents en cours de finalisation, évoquant seulement la mise en place de centres de coordination et de surveillance du cessez-le-feu, le mandat des forces étrangères qui garantiront la sécurité des “zones de désescalade” et le droit de recourir à la force de ces troupes.

“La façon dont ces forces seront actives dans les zones de désescalade n’a pas encore été définie”, a-t-il déclaré.

M. Lavrentiev a ajouté que la prochaine rencontre d’Astana aura lieu “la dernière semaine d’août”, précisant que les trois pays parrains de ces négociations se retrouveront dès les 1er et 2 août en Iran pour des “groupes de travail”.

Russes, Turcs et Iraniens avaient adopté en mai le principe de la création de quatre zones sécurisées pour instaurer une trêve durable dans plusieurs régions, mais ne se sont pas encore entendus sur la façon dont elles seront administrées.

Le cinquième cycle de pourparlers de paix d’Astana devait trouver une issue à ce problème. Il se déroulait avant un septième round de négociations politiques sous l’égide de l’ONU le 10 juillet à Genève. Le conflit syrien a fait plus de 320.000 morts en six ans.

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05 juillet 2017 - 16h30