Numéros Inami : "La politique, c'est l'art du compromis" Numéros Inami : "La politique, c'est l'art du compromis"

“La politique, c’est l’art du compromis”, a lancé jeudi la ministre de la Santé, Maggie De Block, à ses détracteurs flamands qui l’accusent de faire la part belle aux francophones dans le dossier des numéros Inami. Ce dossier est l’un des “héritages empoisonnés” que la ministre dit avoir trouvé dans les “armoires” du cabinet de la Santé lorsqu’elle a pris ses fonctions. Depuis plusieurs jours, la libérale flamande se trouve sous le feu des critiques des nationalistes. Sur la foi d’un rapport étayé de la commission de planification médicale, elle a proposé de faire passer la clé de répartition Nord-Sud des quotas de numéros de 60/40 à 56,5/43,5. Parallèlement, un lissage négatif s’appliquera pendant 7 ans pour les étudiants diplômés par la Fédération Wallonie-Bruxelles et un lissage positif pour les étudiants diplômés par la Communauté flamande.

Un “modèle scientifique” a présidé pour la première fois à la nouvelle clé de répartition et non des considérations politiques, selon la ministre.

La députée de son parti, Ine Somers (Open Vld), a pris sa défense. “Nous savons tous que ce n’est pas un problème facile”, a-t-elle ajouté.

Le Vlaams Belang s’en est pris en revanche à la ministre. La N-VA n’est pas intervenue mais, fait rare, elle a applaudi à la réplique de la députée du parti d’extrême-droite Barbara Pas.
“La politique, c’est l’art du compromis”, a lancé jeudi la ministre de la Santé, Maggie De Block, à ses détracteurs flamands qui l’accusent de faire la part belle aux francophones dans le dossier des numéros Inami. Ce dossier est l’un des “héritages empoisonnés” que la ministre dit avoir trouvé dans les “armoires” du cabinet de la Santé lorsqu’elle a pris ses fonctions. Depuis plusieurs jours, la libérale flamande se trouve sous le feu des critiques des nationalistes. Sur la foi d’un rapport étayé de la commission de planification médicale, elle a proposé de faire passer la clé de répartition Nord-Sud des quotas de numéros de 60/40 à 56,5/43,5. Parallèlement, un lissage négatif s’appliquera pendant 7 ans pour les étudiants diplômés par la Fédération Wallonie-Bruxelles et un lissage positif pour les étudiants diplômés par la Communauté flamande.

Un “modèle scientifique” a présidé pour la première fois à la nouvelle clé de répartition et non des considérations politiques, selon la ministre.

La députée de son parti, Ine Somers (Open Vld), a pris sa défense. “Nous savons tous que ce n’est pas un problème facile”, a-t-elle ajouté.

Le Vlaams Belang s’en est pris en revanche à la ministre. La N-VA n’est pas intervenue mais, fait rare, elle a applaudi à la réplique de la députée du parti d’extrême-droite Barbara Pas.