Numéros Inami – Pas question de toucher à la clé 60/40, avertit Bourgeois

Le ministre-président flamand, Geert Bourgeois (N-VA), n’a pas dévié de la ligne de son parti à propos des quotas de numéros Inami. Il n’est pas question de toucher à la clé de répartition 60/40 entre la Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles, a-t-il averti mercredi lors de son arrivée au comité de concertation. La commission de planification de l’offre médicale de l’Inami a proposé une modification de la clé en l’établissant à 56,5/43,5. Une proposition défendue par la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, dans l’épineux débat du numerus clausus des études de médecine en Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette nouvelle clé complète le compromis trouvé entre le fédéral et le gouvernement francophone pour résoudre le problème des étudiants qui risquent de ne pas recevoir de numéro Inami à la fin de leur cursus. “Mme De Block prétend qu’elle a un formule mais, pour moi, on ne peut pas toucher à la répartition 60/40”, a déclaré M. Bourgeois.

Le ministre-président rejoint la position défendue par le recteur de la KULeuven, Rik Torfs, qui a dénoncé vivement la clé proposée par la commission de planification, jugeant même que, sans compensation pour la Flandre, on peut scinder la sécurité sociale. “Je suis du même avis que le recteur, qui dit que nous sommes ridiculisés. Nous faisons ce qu’il faut et le mauvais élève de la classe est récompensé. C’est le monde à l’envers. La Flandre organise déjà depuis des années des examens d’entrée qui ne sont pas évidents. La Communauté française ne s’est jamais embarrassée de cela. La récompenser me semble inacceptable”, a ajouté M. Bourgeois.