Nouveau le 1er janvier: mise en place d'une banque de données des combattants radicaux

Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon avait annoncé début décembre le lancement dès le 1er janvier 2016 d’une “banque de données dynamique” contenant des informations détaillées sur les personnes signalées comme étant des combattants djihadistes. Les autorités compétentes pourront aussi, à partir de cette date, retirer temporairement les documents d’identité de personnes qui planifieraient de se rendre en Syrie ou en Irak. Il s’agit d’une des douze mesures prises par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. Jan Jambon veut donner aux bourgmestres l’habilitation de sécurité leur permettant d’avoir accès, selon les cas, aux informations leur permettant d’agir sur le plan de la sécurité locale et de l’accompagnement psycho-social. L’ensemble des acteurs concernés pourra également compléter la banque de données.

L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) dispose d’une banque de données de 420 individus radicaux. Dès le 1er janvier, les bourgmestres pourront aussi demander au ministre de l’Intérieur de retirer les documents d’indenté de citoyens qui planifieraient vraisemblablement de se rendre en Syrie ou en Irak pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique.

Cette demande transitera via l’Ocam, qui donnera un avis au ministre. Les papiers pourront être retirés pour trois mois, une durée qui pourra être prolongée jusqu’à six.