Norah Jones souffle les 40 bougies du festival Jazz in Marciac

Pour sa première fois au festival français Jazz in Marciac (JIM), l’Américaine Norah Jones ouvre vendredi la 40e édition, marquant ainsi le retour à ses racines jazz, après un crochet par le pop-rock. Son premier album, “Come Away with Me”, reste l’un des plus vendus de l’histoire du jazz, avec 23 millions d’exemplaires écoulés et cinq Grammy Awards.

Pourtant, à la différence de la plupart des grands noms du genre, la New-Yorkaise n’était jamais montée sur cette scène incontournable du jazz qui se dresse depuis 1978 dans ce petit village du sud-ouest de la France.

Il fallait cette fois qu’elle le fasse, alors qu’elle semble amorcer un retour aux sources, après avoir flirté avec la country, le folk puis le pop-rock minimaliste.

Dans son dernier disque “Day Breaks”, que Norah Jones présente au JIM, l’artiste aux quarante millions de disques vendus retrouve des couleurs plus jazz et acoustiques, en y faisant en particulier jouer le géant du saxophone Wayne Shorter, légende vivante du jazz âgée de 83 ans.

Voilà un formidable cadeau que la fille du grand cithariste indien Ravi Shankar offre au JIM pour sa 40e édition, d’autant plus que la chanteuse-compositrice s’était faite rare en France: elle n’y avait pas tourné pendant quatre ans, jusqu’à fin 2016.

Le JIM, un des plus grands festivals du genre avec 220.000 visiteurs environ, se déroulera jusqu’au 15 août à Marciac dans le sud de la France.