Non-marchand – Les travailleurs du non-marchand tireront à nouveau la sonnette d'alarme mardi à Bruxelles

Environ 10.000 militants des secteurs non-marchands manifesteront mardi dans les rues de Bruxelles pour réclamer de meilleures conditions de travail. Ils demandent depuis des mois la conclusion de nouveaux accords sociaux au sein des différents niveaux de pouvoirs. Après une manifestation nationale en novembre, les travailleurs du non-marchand (hôpitaux, soins à domicile, maison de repos, socioculturel, aide à la jeunesse…) souhaitent à nouveau tirer la sonnette d’alarme face à leur situation jugée précaire.

Des négociations ont bien été entamées avec le gouvernement fédéral, les Régions et les Communautés, mais elles n’avancent pas, dénoncent les syndicats, qui souhaitent pourtant voir aboutir les discussions avant l’été. Les travailleurs réclament des mesures pour l’emploi, l’amélioration de leur pouvoir d’achat ainsi que de leur qualité de vie.

“Les gouvernements ne se disent toujours pas prêts à libérer du budget pour le secteur”, pointe ainsi le Setca. “Les responsables politiques ont jeté de la poudre aux yeux en acceptant de se mettre autour de la table mais ils ne prennent pas au sérieux les revendications.”

Environ 10.000 personnes sont attendues à Bruxelles, mardi, selon une estimation de la CNE. Les manifestants sont attendus dès 9h30 sur le boulevard Albert 2 à Bruxelles. Le cortège s’élancera à 10h30 via le boulevard Botanique, le boulevard Pacheco, Berlaimont, la rue d’Assaut, la rue des Augustins, la rue de Laeken, la place Sainte-Catherine avant de se réunir sur le quai au Bois à Brûler. La police de Bruxelles Capitale-Ixelles conseille d’éviter Bruxelles en voiture et de privilégier les transports en communs.

Les syndicats réclament depuis plusieurs mois de meilleures conditions de travail pour les secteurs non-marchands. Environ 525.000 travailleurs sont occupés dans ces domaines en Belgique, selon une estimation de la CNE. Ces secteurs sont répartis entre les différents niveaux de pouvoirs, ce qui explique que les négociations doivent être menées sur plusieurs fronts.

La manifestation de novembre avait rassemblé plus de 17.000 personnes dans la capitale.