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Missile nord-coréen: Etats-Unis, Japon et Corée du Sud demandent une réunion à l'ONU

Les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont demandé dimanche une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur le tir d’essai d’un missile balistique effectué le même jour par la Corée du Nord. “Les Etats-Unis, ainsi que le Japon et la République de Corée, ont demandé des consultations urgentes sur le lancement d’un missile balistique par la RPDC (République populaire démocratique de Corée) le 12 février”, a déclaré un porte-parole de la mission américaine à l’ONU.
Un peu plus tôt (lundi en Corée), Pyongyang s’était félicitée d’un tir d’essai réussi, un “succès”. “Un missile sol-sol de moyenne à longue portée Pukguksong-2 (…) a été testé avec succès dimanche”, avait écrit l’agence d’information officielle nord-coréenne KCNA. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, en visite aux Etats-Unis, a jugé “intolérable” ce tir, le premier d’un missile balistique effectué par Pyongyang depuis l’élection américaine en novembre.
Le missile a été tiré vers 07H55 (23H55 samedi en Belgique) de la base aérienne de Banghyon, située dans l’ouest de la Corée du Nord. L’engin a parcouru environ 500 kilomètres avant de tomber en mer du Japon. C’est le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un en personne qui l’a “guidé”, a indiqué KCNA. Kim Jong-Un “a exprimé sa grande satisfaction concernant la possession d’un autre puissant moyen d’attaque nucléaire qui renforce la formidable puissance du pays”, précise l’agence.
Un responsable militaire sud-coréen cité par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap a de son côté exclu que ce missile soit un missile de longue portée.
Pyongyang a procédé en 2016 à deux essais nucléaires et tiré une vingtaine de missiles balistiques dans le cadre de ses programmes visant à maîtriser la technologie qui mettrait le territoire des Etats-Unis à portée de ses missiles nucléaires. Yang Moo-Jin, un spécialiste de la Corée du Nord basé à Séoul, a estimé que le tir de dimanche pouvait avoir été effectué pour marquer l’anniversaire le 16 février de la naissance de l’ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il. Le président sud-coréen par intérim, Hwang Gyo-Ahn, a promis une “punition appropriée” en réponse à ce tir.

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13 février 2017 - 02h25