Maggie De Block regrette l'autonomie de la centrale 112 de Bruxelles Maggie De Block regrette l'autonomie de la centrale 112 de Bruxelles

La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, estime que le caractère régional de la centrale 112 de Bruxelles ne facilite pas la gestion des appels d’urgence. La loi spéciale de 1989 relative aux institutions bruxelloises place la gestion des appels d’urgence à Bruxelles sous la compétence de la Région bruxelloise. La centrale de secours de Bruxelles n’a donc pas été fédéralisée en 2014, au contraire des autres centrales.

“Cela mène, sans doute avec les meilleures intentions, au fait que cette centrale n’intervient souvent pas de façon intégrée, dans le sens qu’elle suit sa propre réglementation en matière de gestion des appels d’urgence. C’est un point difficile dans la coordination et une intervention uniforme dans tout le pays”, a déclaré la ministre devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 22 mars.

Des problèmes de coordination entre les centrales de Bruxelles et de Louvain sont apparus ce jour-là. L’hôpital de Saint-Luc, proche de l’aéroport national, n’a pas été utilisé. Louvain ne voulait pas surcharger Bruxelles, touché à Maelbeek, et Bruxelles pensait que Saint-Luc avait reçu des blessés de l’aéroport.

En dépit de ces problèmes, les services de secours ont “très bien fonctionné” ce jour-là, a assuré la ministre, même s’il s’agissait d’attentats terroristes inédits en Belgique et qui se sont succédé dans un délai rapproché et sur des territoires proches. La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, estime que le caractère régional de la centrale 112 de Bruxelles ne facilite pas la gestion des appels d’urgence. La loi spéciale de 1989 relative aux institutions bruxelloises place la gestion des appels d’urgence à Bruxelles sous la compétence de la Région bruxelloise. La centrale de secours de Bruxelles n’a donc pas été fédéralisée en 2014, au contraire des autres centrales.

“Cela mène, sans doute avec les meilleures intentions, au fait que cette centrale n’intervient souvent pas de façon intégrée, dans le sens qu’elle suit sa propre réglementation en matière de gestion des appels d’urgence. C’est un point difficile dans la coordination et une intervention uniforme dans tout le pays”, a déclaré la ministre devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 22 mars.

Des problèmes de coordination entre les centrales de Bruxelles et de Louvain sont apparus ce jour-là. L’hôpital de Saint-Luc, proche de l’aéroport national, n’a pas été utilisé. Louvain ne voulait pas surcharger Bruxelles, touché à Maelbeek, et Bruxelles pensait que Saint-Luc avait reçu des blessés de l’aéroport.

En dépit de ces problèmes, les services de secours ont “très bien fonctionné” ce jour-là, a assuré la ministre, même s’il s’agissait d’attentats terroristes inédits en Belgique et qui se sont succédé dans un délai rapproché et sur des territoires proches.