L'UGent aurait mis sous l'éteignoir plusieurs plaintes pour intimidation sexuelle

D’après plusieurs sources internes à l’équipe académique de l’Université de Gand (UGent), treize plaintes de membres du personnel et d’étudiants contre un professeur de la Faculté de philosophie et lettres pour abus de pouvoir et intimidation sexuelle auraient été mises sous l’éteignoir, écrit vendredi le site d’information Apache. Les faits dateraient de fin 2015. L’enseignant en question est toujours en fonction mais, d’après la rectrice Anne De Paepe, a cédé une partie de ses responsabilités de sa propre initiative. D’après certains, les faits auraient été mis sous silence par l’université gantoise. Des collègues du professeur se plaignent d’ailleurs d’un manque de transparence sur la procédure.
La rectrice nie cependant qu’il soit question d’une opération visant à couvrir les faits et à protéger la réputation de l’établissement universitaire. Elle confirme toutefois que l’affaire a été signalée en interne. “Il y a deux mois, j’ai reçu un signalement des faits. Celui-ci m’est parvenu via des canaux informels et non via la plus formelle commission disciplinaire.” Une source anonyme contredit cependant le timing évoqué et parle d’un dossier transmis au rectorat dès janvier dernier.