L'OMS s'inquiète de la ségrégation envers les personnes âgées L'OMS s'inquiète de la ségrégation envers les personnes âgées

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’inquiète de la ségrégation exercée envers les personnes âgées, soulignant qu’elle a des conséquences significatives sur leur santé mentale et physique, selon un rapport publié jeudi. “Il est temps de cesser de vouloir identifier les gens en fonction de leur âge, et cela aboutira à des sociétés plus prospères, plus équitables et en meilleur santé”, a déclaré, lors d’une conférence de presse à Genève, John Beard, en charge à l’OMS des problèmes liés aux personnes âgées.

Dans son “Rapport mondial sur le vieillissement et la santé”, l’OMS cite les résultats d’un sondage réalisé auprès de 83.000 personnes (adultes de plus de 18 ans) dans 57 pays. À la question: “pensez-vous que les personnes âgés sont suffisamment respectées de nos jours?”, 60% des personnes interrogées ont répondu non, avec des pourcentages particulièrement élevés dans les pays à hauts revenus.

Ce sondage montre “que l’âgisme est quelque chose de très répandu”, a souligné M. Beard, qui estime que les personnes âgées ne devraient pas être contraintes de prendre leur retraite. “La société bénéficiera de ses personnes âgées si nous vieillissons en meilleure santé”, a renchéri Alana Officer, une autre responsable de l’OMS.

Les personnes âgées qui ressentent qu’elles sont un fardeau risquent la dépression et l’isolement, avance le rapport.

Une étude récente a montré, selon l’OMS, que les personnes âgées qui sont dans un état d’esprit négatif, vivent en moyenne 7,5 ans de moins que les personnes positives.

“Luttons contre l’âgisme”, c’est-à-dire “la ségrégation et la discrimination envers une personne en raison de son âge”, sera le mot d’ordre de la Journée internationale des personnes âgées célébrée le 1er octobre par l’OMS.

Le nombre de sexagénaires, et plus, va doubler d’ici 2025 et atteindra plus de 2 milliards de personnes d’ici plus de 30 ans. En 2050, une personne sur 5 aura plus de 60 ans, et 80% d’entre elles auront des revenus faibles ou moyens. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’inquiète de la ségrégation exercée envers les personnes âgées, soulignant qu’elle a des conséquences significatives sur leur santé mentale et physique, selon un rapport publié jeudi. “Il est temps de cesser de vouloir identifier les gens en fonction de leur âge, et cela aboutira à des sociétés plus prospères, plus équitables et en meilleur santé”, a déclaré, lors d’une conférence de presse à Genève, John Beard, en charge à l’OMS des problèmes liés aux personnes âgées.

Dans son “Rapport mondial sur le vieillissement et la santé”, l’OMS cite les résultats d’un sondage réalisé auprès de 83.000 personnes (adultes de plus de 18 ans) dans 57 pays. À la question: “pensez-vous que les personnes âgés sont suffisamment respectées de nos jours?”, 60% des personnes interrogées ont répondu non, avec des pourcentages particulièrement élevés dans les pays à hauts revenus.

Ce sondage montre “que l’âgisme est quelque chose de très répandu”, a souligné M. Beard, qui estime que les personnes âgées ne devraient pas être contraintes de prendre leur retraite. “La société bénéficiera de ses personnes âgées si nous vieillissons en meilleure santé”, a renchéri Alana Officer, une autre responsable de l’OMS.

Les personnes âgées qui ressentent qu’elles sont un fardeau risquent la dépression et l’isolement, avance le rapport.

Une étude récente a montré, selon l’OMS, que les personnes âgées qui sont dans un état d’esprit négatif, vivent en moyenne 7,5 ans de moins que les personnes positives.

“Luttons contre l’âgisme”, c’est-à-dire “la ségrégation et la discrimination envers une personne en raison de son âge”, sera le mot d’ordre de la Journée internationale des personnes âgées célébrée le 1er octobre par l’OMS.

Le nombre de sexagénaires, et plus, va doubler d’ici 2025 et atteindra plus de 2 milliards de personnes d’ici plus de 30 ans. En 2050, une personne sur 5 aura plus de 60 ans, et 80% d’entre elles auront des revenus faibles ou moyens.