L'âge ou le milieu social n'expliquent pas la maltraitance animale

Être violent envers les animaux n’est pas lié à l’âge ou à un milieu social. Et les femmes peuvent être aussi brutes que les hommes, ressort-il d’une grande enquête néerlandaise effectuée sur les bourreaux d’animaux, rapportée vendredi par De Volkskrant. Pour la première fois, les personnes qui ont maltraité des animaux ont été répertoriées. Les résultats de la recherche sont détaillés dans le rapport “La nature de la bête” (“De aard van het beestje”) publié vendredi. Le criminologue Anton van Wijk s’est penché sur 97 cas de maltraitance animale, avec l’aide de sa collègue Manon Hardeman du Bureau Beke.

Les auteurs étaient âgés de 7 à 85 ans et les femmes sont toutes aussi brutes que les hommes. Par ailleurs, les tortionnaires ne sont pas forcément issus de familles dites “asociales”. “Beaucoup de cas de maltraitance animale ont pour origine de la frustration, une mauvaise gestion de l’impulsivité et une empathie réduite”, explique Anton van Wijk.