Les victimes d'actes de violence et leurs proches seront mieux soutenues

La Commission de la Justice de la Chambre a approuvé mardi une proposition de loi du MR qui améliore l’aide financière aux victimes d’actes intentionnels de violence, en ce compris les actes terroristes. Les plafonds d’aide seront relevés. Ils passeront de 62.000 à 125.000 euros pour l’aide principale et de 15.000 à 30.000 euros pour l’aide urgente. Cette indemnisation plus importante permettra à la victime d’être mieux soutenue en attendant l’issue de son procès.

La victime ne devra plus entamer une procédure pénale avant de solliciter l’aide. Elle pourra s’adresser directement à la commission des victimes d’actes intentionnels. La loi sera applicable aux victimes des attentats du 22 mars.

Le champ d’application de la loi sera élargi. Dorénavant pourront bénéficier de l’aide toutes les personnes témoignant d’un rapport familial durable (y compris la belle famille) avec la victime qu’elle soit décédée ou blessée. Jusqu’à présent, ne pouvaient y prétendre que la famille d’une personne décédée, d’un mineur ou d’une personne disparue depuis plus d’un an.