Les Roumains aux urnes pour élire leurs maires sur fond d'affaires de corruption

Plus de 18 millions de Roumains sont attendus aux urnes dimanche pour désigner leurs maires et conseillers municipaux, une élection marquée par des dizaines de dossiers de corruption visant des candidats ou d’anciens édiles. A Bucarest, la mairie est actuellement dirigée par intérim, car l’ancien maire Sorin Oprescu est poursuivi par la justice dans une affaire de pots-de-vin. Cinq des six maires d’arrondissement sont également accusés dans divers dossiers.
Malgré leurs problèmes judiciaires, de nombreux candidats à travers le pays se présentent dimanche devant les électeurs.
Ce vote est le premier test pour la classe politique du pays après l’incendie meurtrier de fin octobre dans une discothèque à Bucarest, qui a choqué le pays et a été suivi par la chute du gouvernement du social-démocrate (PSD) Victor Ponta. Le pays est actuellement gouverné par un exécutif de technocrates.
Selon l’analyste politique Radu Magdin, le PSD a de grande chance de remporter largement ce scrutin local, “ce qui enverra une onde de choc aux libéraux et à la droite avant les législatives de cet automne”.
A Bucarest, les sondages donnent gagnante Gabriela Firea, la candidate de l’alliance des sociaux-démocrates (PSD) et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR).
Les premiers résultats officiels seront annoncés lundi, a-t-on appris auprès du Bureau électoral central.

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05 juin 2016 - 09h05