Les marchés bruxellois et belges à l'honneur dans le cadre d'une campagne internationale

Les marchés de Bruxelles et du pays seront mis à l’honneur, du 13 au 29 mai, dans le cadre de la campagne internationale “J’aime mon marché” visant à célébrer “le dynamisme et la modernité” des marchés. Une cinquantaine de marchés belges participeront à l’évènement, a-t-on appris au cours d’une conférence de presse organisée au Marché matinal de Bruxelles (Mabru). Cette campagne, qui a été officiellement lancée le week-end dernier à Paris, associe au total quelque 3.000 marchés, de gros ou de détail, dans une quinzaine de pays.
Pour le président de l’ASBL Mabru, Michel Barnstijn, les marchés ont un rôle essentiel à jouer en ce qu’ils promeuvent notamment les circuits courts, les produits frais, la proximité mais aussi la convivialité.
Concrètement, durant les deux semaines de la campagne, des concours et tombolas seront organisés, ainsi que des dégustations de produits, des promotions, etc.
La ville de Bruxelles, qui compte 16 marchés dont cinq alimentaires sur son territoire, participe à cette campagne de promotion. “A Bruxelles, il y a une âme maraîchère. Il n’y a qu’à voir le nom de nos rues dans le centre-ville: rue du marché au grain, aux poulets, aux fromages, au charbon… Les marchés ont permis à la ville de prospérer mais ils ont aussi conféré une identité aux quartiers dans lesquels ils se sont installés”, a rappelé Marion Lemesre, échevine des Affaires économiques de la ville de Bruxelles.
Les marchés sont également des lieux d’échange, d’attractivité commerciale et répondent à une demande des consommateurs pour des produits locaux et biologiques, a encore souligné l’échevine, estimant que la campagne “J’aime mon marché” est un “juste hommage” à une profession de maraîcher “parfois méconnue”.
Cette campagne devrait également donner un coup de pouce aux marchés, à Bruxelles et à travers le pays, quelque peu affectés par le contexte post-attentats de Paris et Bruxelles. Une baisse de fréquentation qui s’observe toutefois davantage du côté des marchés non-alimentaires ou touristiques que des marchés alimentaires de quartier, composés essentiellement d’une clientèle locale, signalent plusieurs professionnels du secteur.

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04 mai 2016 - 14h40