Les frères Baldwin se déchirent autour de Trump, selon Alec

Déjà responsable d’une profonde division au sein du parti républicain, Donald Trump sépare aussi l’une des plus célèbres familles d’acteurs d’Hollywood, a révélé en plaisantant le comédien Alec Baldwin jeudi. “Un de mes frères est à la convention républicaine. C’est pas grave. Mon autre frère est là-bas pour manifester contre Trump”, a dit l’acteur, provoquant les rires de près de 4.000 personnes assistant au grand salon de la bande dessinée Comic-Con à San Diego. A plusieurs milliers de kilomètres de là, le milliardaire devait accepter l’investiture présidentielle républicaine jeudi au dernier soir d’une convention organisée à Cleveland, dans l’Ohio (nord). “Mes deux frères sont chacun à un opposé de l’éventail politique et moi je suis là à porter des couches en disant aux gens ce qu’ils doivent faire”, a plaisanté Alec Baldwin, qui était venu présenter le film d’animation “Boss Baby” sur un bébé au grand sens des affaires auquel il prête sa voix. “Il y a un Baldwin pour chaque occasion. Bizarre”, s’est alors amusé l’acteur et humoriste américain Chris Hardwick, qui animait la discussion organisée par les studios Dreamworks.

Alec Baldwin n’a pas précisé qui de ses trois frères était à Cleveland, mais Stephen Baldwin est un ardent défenseur de Donald Trump depuis son passage dans l’émission de téléréalité longtemps animée par le candidat à la Maison Blanche, “The Apprentice”. Stephen, acteur notamment dans “Usual Suspect” (1995), a donné plusieurs interviews soutenant le milliardaire depuis la convention républicaine. Derrière le “Baldwin anti-Trump” se cache certainement William, qui a manifesté mardi à Cleveland pour dénoncer les morts d’hommes noirs tués par des policiers blancs. “La vaste majorité des policiers sont des gens biens et bien entraînés”, avait-il dit à cette occasion à l’AFP. “Mais les pratiques et méthodes des policiers doivent changer. Il le faut. Ca ne marche pas”, a-t-il ajouté. S’il n’a pas officiellement annoncé son choix pour la présidentielle, Alec avait en début d’année dénoncé sur Twitter l’utilisation par Donald Trump “de l’agression et d’une trop grande confiance en soi pour masquer un message profondément imprécis”.