Les chambres d'hôtes liégeoises plus visibles grâce à un site Internet

Créée il y a une dizaine d’années, l’association liégeoise des chambres d’hôtes “D’une chambre à l’autre” regroupe aujourd’hui douze membres représentant 26 chambres, soit une soixantaine de lits. Un site Internet vient d’être lancé afin de les présenter, a précisé mercredi Marlène Gosset, co-fondatrice de l’association, au cours d’une conférence de presse. Ces douze chambres et maisons d’hôtes sont soit reconnues par le Commissariat général au tourisme (CGT), soit ont lancé les démarches et sont dès lors en attente de reconnaissance. Celles qui sont à ce jour reconnues bénéficient de trois à quatre épis. Le coût moyen pour une personne, avec petit déjeuner, est de 75 euros par nuitée.

“Le site Internet, www.liegebnb.be, se veut une carte de visite des douze adhérents. L’internaute peut y voir, par quartier, les différentes chambres disponibles. On y précise le niveau de confort et on donne diverses informations comme la mise à disposition de matériel pour bébé”, explique Marlène Gosset.

C’était aussi l’occasion pour les membres de l’association de formuler une demande de reconnaissance de la Ville et de la Province de Liège “en tant qu’acteurs touristiques”. “Par exemple, nous aimerions avoir une visibilité sur des brochures, être présents lors de manifestations touristiques”, souligne Sabine Flaba, membre de l’association.

L’association lance également un appel aux propriétaires de logements répertoriés sur la plateforme Airbnb (location de logements entre particuliers) afin de les inviter à les rejoindre. “Les règles ayant été simplifiées, nous les invitons à faire le nécessaire pour obtenir la reconnaissance du CGT. Cela leur apportera des avantages, comme une meilleure visibilité”, estime Séverine Nottez, une autre membre.

A ce jour, on dénombre environ 300 logements Airbnb sur Liège. Estimant que cela concurrence le secteur hôtelier, la Ville de Liège a décidé de taxer ces logements en inscrivant au budget 2017 une somme de 193 euros par hébergement. Une taxe qui n’avait pas encore été appliquée en Wallonie.