Les attentats et la menace gonflent le chiffre d'affaire du secteur du gardiennage

Le secteur du gardiennage a vu son chiffre d’affaires progresser de 9,7% en 2016, à 726 millions d’euros, a annoncé mardi l’Association professionnelle des entreprises de gardiennage (APEG) lors d’une conférence de presse. L’activité a été boostée par les attentats et la menace terroriste. Les croissances les plus fortes ont été constatées dans l’industrie, l’événementiel et le transport. A contrario, les restructurations dans le secteur bancaire ont entraîné une baisse substantielle des missions de gardiennage. En dépit d’une hausse du chiffre d’affaires de près de 10%, le secteur du gardiennage a enregistré en 2016 une deuxième baisse consécutive de ses bénéfices, de 3,4% par rapport à l’année précédente.

La hausse de la demande après les attentats de Paris et Bruxelles a imposé d’importants investissements en personnel, en formation, en matériel et surtout en heures supplémentaires, ce qui a pesé sur les bénéfices, explique l’APEG.

L’Association parle néanmoins d’une “bonne année”. “Ce n’est pas uniquement une question de chiffres. Nous avons constaté que le secteur était davantage respecté car nous avons montré que nous étions là dans les moments de crise”, souligne son président Danny Van Dormael.

Au sein des entreprises affiliées à l’APEG, qui représentent 90% du secteur, le personnel a augmenté de 10,2% en 2016, à 1.297 équivalents temps plein. Le gardiennage employait au total 14.060 personnes à la fin de l’année.

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30 mai 2017 - 13h25